Notre équipe vient de trouver cet encart sur la thématique « l’automobile ». Avec régal nous vous en diffusons l’essentiel ici.
Son titre (Pourquoi c’est important. Quel avenir pour la Nupes ? Les députés de gauche planchent sur un « acte II ») en dit long.
Annoncé sous la signature «d’anonymat
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La Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) fête son premier anniversaire. Regroupant notamment LFI, EELV, PCF et PS, la coalition a permis à la gauche de s’imposer comme la première force d’opposition à Emmanuel Macron au Parlement. Mais quelle sera la suite, alors que se profilent les élections européennes ? Les 151 députés se retrouvent ce mercredi pour un séminaire.
Au programme : trouver comment élargir la coalition. Et « dessiner une alternative crédible, positive » pour la présidentielle de 2027, a expliqué la cheffe d’EELV Marine Tondelier, qui a plaidé dimanche pour un candidat unique de la gauche. Les partis devraient discuter par exemple de la proposition du premier secrétaire du PS Olivier Faure de retravailler un « contrat de coalition » pour la présidentielle, d’une « agora » ouverte aux associations, syndicats et intellectuels, ou du souhait de LFI d’une « adhésion directe à la Nupes ». Selon franceinfo, la réunion évoquera aussi la crise des retraites – le Conseil constitutionnel doit rendre dans le même temps sa décision quant au second projet de référendum d’initiative populaire visant à maintenir l’âge de la retraite à 62 ans.
Une liste commune aux élections européennes ?
Mais les insoumis espèrent surtout aborder la question des élections européennes de 2024, au coeur d’un contentieux avec EELV. LFI met la pression pour une liste commune à cette élection qui lui est peu favorable, alors que les écologistes, dont c’est le scrutin phare, s’y refusent. Pour le coordinateur de LFI Manuel Bompard, partisan d’une discussion « avant l’été », une liste commune permettra à la Nupes de « battre l’extrême droite et les macronistes ».
Mais entre des écologistes fédéralistes, des socialistes défenseurs de l’Europe, et des insoumis et des communistes eurosceptiques, les divergences sont nombreuses. Dans l’accord Nupes, « ils ont pourtant trouvé un équilibre », consistant à accepter de « ne pas respecter certaines règles » européennes, remarque le politologue Bruno Cautrès. « Une formule ciselée pour que chaque formation y retrouve un peu sa sensibilité », note-t-il.
« On peut s’entendre sur un programme européen d’actions communes » et mettre de côté « la confrontation des visions sur l’architecture européenne », affirme le député LFI Paul Vannier. « La Nupes est attendue au tournant par plein d’électeurs, y compris écologistes », prévient l’insoumis Éric Coquerel. « Rater un rendez-vous aussi important pourrait avoir des conséquences pour la suite », comme les municipales de 2026. Mais dans une interview au JDD, Marine Tondelier balaie toute idée d’une liste unique. « Tenter à tout prix de vouloir nous uniformiser, nous unifier, nous dissoudre même, serait une erreur préjudiciable », lance-t-elle.
De quoi profondément énervé la députée insoumise Danielle Obono, qui dénonce dans un tweet « le mépris », « la mauvaise foi » et « le sectarisme » de la cheffe écolo, qui fait « passer une stratégie boutiquière avant l’intérêt général ». Réponse d’un responsable écologiste : « son tweet est la démonstration que c’est pas possible de faire » une liste commune, « si c’est vraiment ce qu’ils pensent de nous ». « Je crois que Obono a dévoilé la suite du plan de LFI contre nous. »
Pourtant au sein d’EELV, la députée Sandrine Rousseau défend une liste commune, et l’ancien patron Julien Bayou n’y est pas complètement opposé. Au PCF en revanche, « on ne peut pas imaginer d’avoir sur une même liste des gens qui défendent tout et son contraire », tranche Ian Brossat, appelant à « une cohérence » pour les électeurs. Le PS, pourtant divisé sur le sujet en interne, se dit prêt à discuter d’une liste Nupes, « mais c’est le fond qui déterminera le reste », explique le secrétaire général du PS Pierre Jouvet. « Si on voit qu’on n’est pas d’accord, on fait chacun nos listes et un pacte de non agression », précise-t-il, assurant que le projet européen du PS « n’est pas négociable, sauf à la marge ».
Entre autres divergences stratégiques, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel semble par ailleurs tracer sa route à distance de la Nupes. Ce qui agaçe certains de ses partenaires au sein de la coalition. « Roussel est con mais ça sert à rien de surréagir », estime un élu écologiste, dans les échos politique de l’AFP. « En ce moment, il vit sa meilleure vie, il passe à la télé, il fait réagir à chaque fois qu’il parle, il est super content. Ça fait trente ans qu’il était dans la loose, il a l’impression qu’il fait revivre le PCF. Moi je pense qu’il l’achève. »
Un autre élu insoumis estime carrément que « c’est un problème national. Il est pas désagréable, mais quand vous avez quelqu’un qui favorise tous vos adversaires, comme Gérald Darmanin ou Bernard Cazeneuve, c’est un souci », note-t-il. « Il va falloir qu’il y ait une discussion. On ne peut pas construire la Nupes avec quelqu’un qui nous affaiblit. »
Le contenu de l’« acte II » de la Nupes semble donc encore nébuleux. D’autant plus que d’autres récents sujets ont ravivé des dissenssions au sein de l’alliance. Parmi eux, la réintégration mi-avril dans le groupe LFI du député Adrien Quatennens, condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir giflé sa femme en plein divorce. Le PS et EELV avaient déploré cette réintégration. La victoire lors d’une législative partielle en Ariège d’une candidate PS dissidente face à la sortante LFI-Nupes avait aussi relancé les tensions.
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