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Revue de presse internet : Automobile : pour le patron de Renault, l’industrie européenne est en danger

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La date de publication est 2023-01-31 10:09:00.

Publié le 31 janv. 2023 à 18:04

C’est par un cri d’alarme que Lucas de Meo a entamé son mandat de président de l’association des constructeurs européens d’automobile (ACEA). Le patron de Renault a présenté mardi une lettre ouverte aux législateurs européens à un moment crucial pour l’industrie dont la compétitivité s’érode au plan mondial. Son intervention ne doit pas au hasard : mercredi, la Commission doit dévoiler une batterie de mesures destinées à répondre à la loi américaine sur le climat (IRA) dont les énormes subventions pour ses industries « propres » font trembler l’Europe.

Le Vieux Continent redoute des délocalisations massives et tente parallèlement de négocier des concessions avec les Etats-Unis, en particulier dans l’industrie automobile. Car les Américains ont mis en place des incitations à l’achat de véhicules électriques « made in America ».

« Une chose est sûre, dans ce contexte très difficile, la réponse des institutions européennes est d’une importance capitale, a lancé Luca de Meo, lors d’une conférence de presse à Bruxelles. Nous avons besoin que les institutions soient de notre côté, qu’elles soient cohérentes et consistantes. »

Asymétrie

Le nouveau président a regretté que l’UE régule l’industrie « souvent de manière non synchronisée », à l’heure où les Etats-Unis stimulent la leur dans la transition verte. Et il a appelé Bruxelles à mettre en place « une politique industrielle automobile ambitieuse, capable de rivaliser avec celles des autres régions du monde, tout en préservant et en promouvant le libre-échange à travers le monde ».

Dans sa lettre ouverte, il rappelle que ces 20 dernières années, l’industrie automobile européenne a perdu du terrain au profit de ses principaux concurrents mondiaux. « La production et les ventes de voitures en Chine ont augmenté plus de 25 fois depuis 2003, alors qu’elles ont chuté d’environ 25 % en Europe », pointe-t-il.

Il a toutefois salué la volonté de l’UE de mettre à disposition des fonds pouvant soutenir les investissements de manière plus facile et plus rapide, dans le cadre de la réponse à l’IRA américain. Mais il n’est pas entré dans les détails sur ce qu’il en attendait d’autre.

Vent debout contre Euro 7

L’Europe est aussi dans le viseur de l’industrie automobile après avoir adopté la proposition Euro 7 qui vise à diminuer de 35 % la pollution due au dioxyde d’azote du trafic automobile d’ici à 2035 et contre laquelle les constructeurs se sont déjà élevés.

Euro 7 pourrait augmenter le coût des voitures d’un millier d’euros en moyenne

« Euro 7 pourrait augmenter le coût des voitures de 2.000 euros en moyenne, a dit Luca de Meo, loin des surcoûts de moins de 150 euros avancés par commissaire au Marché intérieur Thierry Breton. « Les gens garderont donc leurs vieilles voitures plus longtemps ou achèteront des voitures d’occasion plutôt que des voitures neuves », déplore le dirigeant. Il avance même que chez Renault, la réglementation pourrait conduire à la fermeture de quatre usines à court terme, appelant à réorienter les investissements vers des mesures destinées à développer l’automobile verte. Le texte est actuellement sur la table du Parlement européen qui ne devrait pas s’en saisir avant l’été prochain.

Sécurité d’approvisionnement

L’industrie attend aussi de pied ferme la loi européenne sur les matières premières critiques qui doit être dévoilée le mois prochain et vise à réduire la dépendance de l’UE vis-à-vis des pays étrangers, la Chine en particulier. « Elle doit renforcer la capacité nationale à extraire, raffiner et traiter les matières premières et à améliorer leur sécurité d’approvisionnement », prône l’ACEA.

Après trois années très difficiles en raison de la pandémie puis de la pénurie de puces électroniques, l’industrie automobile européenne prévoit un rebond de 5 % en 2023 avec 9,8 millions de véhicules vendus. Un niveau qui reste cependant bien loin (25 % en dessous) de ses niveaux d’avant-crise.

« La situation reste fragile », a ainsi estimé la directrice générale de l’ACEA, Sigrid De Vries. Malgré l’inflation actuelle, la plupart des constructeurs affichent néanmoins, aujourd’hui, des carnets de commandes pleins.

À noter

Stellantis a quitté l’an dernier l’ACEA, de même que Volvo Cars.

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